Adoptée par référendum populaire, le 18 décembre 2005 et promulguée le 18 février 2006, la constitution de la troisième République ouvre la voie aux élections législatives et présidentielles de juillet et octobre 2006. Ces élections ont consacré la victoire de Joseph Kabila comme Président de la République, et de sa famille politique l’AMP (Alliance de la Majorité Présidentielle) à la tête du parlement (Sénat et Assemblée nationale).
La première législature de la troisième République a pris fin en novembre 2011. Et les nouvelles élections législatives et présidentielle ont eu lieu le 28 novembre 2011. A l’issue de ce scrutin présidentiel à un tour, Joseph Kabila a été réélu pour un deuxième et dernier mandat de cinq ans. La RDC semble vouloir confirmer son engagement dans le nouvel ordre politique mis en place depuis 2005.
Promulguée en février 2006, la nouvelle constitution s’articule notamment autour des idées fortes liées à l’Etat et à sa souveraineté, à des libertés fondamentales des citoyens ainsi qu’à l’organisation et à l’exercice du pouvoir. Elle précise aussi que la RDC est un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc. Du point de vue budgétaire et organisationnel, ces dernières élections ont été réussies dans la mesure où la majeure partie des dépenses organisationnelles ont été prises en charge par le Trésor Public congolais mais elles ont néanmoins été marquées par beaucoup d’irrégularités signalées par les observateurs nationaux et internationaux.