Ota Benga
Ota Benga, selon la retranscription américaine, est un Pygmée identifié sous le nom de Woto-a-Mbenga par les Bashilele habitant la région du Kasaï Oriental dont il est originaire, et qui connut une destinée particulièrement singulière et dramatique à l’image de la « Vénus noire » hottentote.
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Il fut troqué sur un marché d’esclaves du Kasaï contre du sel et des tissus avec huit autres Pygmées en 1904 par un missionnaire anthropologue Samuel Philips Verner qui les emmena aux Etats-Unis en vue de la Foire Internationale de Saint-Louis et de ses Journées de l’Anthropologie où ils furent présentés comme « le lien transitionnel le plus proche de l’homme ».
Verner les ramènera au Congo dès la fin de l’exposition, mais il reconduira Ota Benqa sur sa demande aux Etats-Unis en 1906. Mal lui en pris. Celui-ci se retrouvera en effet exhibé en compagnie des singes au jardin zoologique du Bronx à New-York – comme le voulait la pratique des « zoos humains » à l’époque – sous l’appelation « les ancêtres de l’Evolution ».
Joseph KABASELE
« Indépendance Cha Cha », c’est Kallé Jeff, le Grand Kallé comme ses fans aiment l’appeler. Il lance cette chanson au soir de la fixation de la date de l’indépendance du Congo par la « Table ronde » de Bruxelles, qui deviendra largement emblématique et dépassera les frontières.
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Né le 16 décembre 1930 à Matadi (Bas-Congo), Joseph Athanase Kabasele Tshiamala, est unanimement reconnu comme le père de la musique congolaise moderne. Il révolutionne l’art d’Orphée au Congo en étant le tout premier à fonder en 1951 un orchestre moderne permanent, l’African Jazz.
Associant les instruments musicaux folkloriques locaux et étrangers, notamment la guitare électrique, dans la musique congolaise, il introduit le rythme afro-cubain dans la rumba congolaise. Il voyage à travers le monde et son succès dépasse largement les frontières nationales. Artiste engagé et panafricaniste affirmé et convaincu, Grand Kallé utilise souvent la musique pour véhiculer le message de la décolonisation du Congo et pour défendre la cause d’une Afrique libre, unie et prospère. Ses chansons « Africa mokili mobimba » et « Independence Cha Cha » illustrent bien son engagement.
Sa présence fut aussi marquante lors de la tenue du sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à Kinshasa en 1967, au cours duquel il remit à chaque chef d’État présent un 45 tours à la gloire de son pays. Oublié, il meurt dans un dénuement total à Kinshasa en février 1982.
M’zee Laurent-Désiré KABILA
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Joseph KASA-VUBU
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Simon KIMBANGU
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Leopold II
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Patrice LUMUMBA
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Cardinal MALULA
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
MOBUTU
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
Paul PANDA FERNANA
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
PIERRE ET ANDRÉ RYCKMANS
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).
STANLEY
Une figure capitale de l’histoire récente du Congo, qu’il rebaptisera République Démocratique du Congo à sa prise de pouvoir en 1997. Surnommé le « Mzée » (formule de respect signifiant le sage) et le Père de la révolution, c’est l’autre héros national pour les Congolais, avec Lumumba, qui lui vouent un énorme respect pour avoir libéré le pays de la dictature de Mobutu lors de son coup d’État en mai 1997.
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Ce vieux loup, né en 1939 au Katanga, avait fait ses armes en tant que maquisard dans les forêts de l’Est du pays pendant de longues années.
Ses premières luttes remontent au début des années 60 aux côtés de Jason Sendwe au sein des milices Balubakat au Katanga, alliées à l’insurrection des forces lumumbistes. C’est dans ce contexte qu’il rencontrera Che Guevara en 1965, de passage au Congo pour appuyer les guérilleros, ce dernier renonçant bien vite faute de trouver parmi eux l’esprit révolutionnaire adéquat selon lui… En 1997, L.-D. Kabila déclenche la première guerre du Congo et marche avec son armée, composée de nombreux kadogos (enfants-soldats), jusqu’à Kinshasa où il renverse Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda.
S’en suivra la deuxième guerre du Congo, lorsqu’une fois arrivé au pouvoir, il lâchera ses alliés rwandais et ougandais. Entre-temps, Kabila s’est proclamé président du pays, fonction qu’il occupera jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 (presque cinquante ans jour pour jour après Lumumba) dans son bureau du Palais de Marbre à Kinshasa. C’est son fils, Joseph Kabila, qui le remplacera au poste de président au lendemain de sa mort, et jusqu’à ce jour (conforté entre-temps par les premières élections congolaises de 2006 et 2011).