LÉOPOLD II, ROI DES BELGES CHERCHE COLONIE
Dès son accession au trône en 1865, Léopold II se donne l’ambition de doter le jeune Royaume de Belgique d’une colonie afin d’aligner son pays sur les grandes puissances coloniales européennes dont la présence en Afrique était limitée aux côtes, sans volonté d’explorer le continent profond.
Du 12 au 14 septembre 1876, Léopold II invite une trentaine de savants européens au palais royal de Bruxelles pour une conférence de géographie consacrée à l’Afrique. La conférence se conclut par la création d’une « Association internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique centrale », mieux connue sous l’appellation d’Association Internationale Africaine (AIA), qui sera placée sous la présidence du souverain belge.
C’est alors que Léopold II décide d’engager le journaliste et explorateur britannique Henry Morton Stanley, déjà rendu célèbre par une série de découvertes en Afrique centrale et pour avoir retrouvé le Dr Livingstone porté disparu. Le souverain charge Stanley de réaliser des expéditions en son nom avec pour mission de conclure avec les chefs des tribus autochtones des traités préparatoires à la constitution d’un Etat dans le bassin du fleuve Congo.
Plusieurs stations seront établies par Stanley et ses lieutenants à travers le pays, posant ainsi les jalons de l’Etat Indépendant du Congo (EIC) et de l’occupation belge sur le territoire.
COLONIE SANS MÉTROPOLE
Dès son accession au trône en 1865, Léopold II se donne l’ambition de doter le jeune Royaume de Belgique d’une colonie afin d’aligner son pays sur les grandes puissances coloniales européennes dont la présence en Afrique était limitée aux côtes, sans volonté d’explorer le continent profond.
Du 12 au 14 septembre 1876, Léopold II invite une trentaine de savants européens au palais royal de Bruxelles pour une conférence de géographie consacrée à l’Afrique. La conférence se conclut par la création d’une « Association internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique centrale », mieux connue sous l’appellation d’Association Internationale Africaine (AIA), qui sera placée sous la présidence du souverain belge.
C’est alors que Léopold II décide d’engager le journaliste et explorateur britannique Henry Morton Stanley, déjà rendu célèbre par une série de découvertes en Afrique centrale et pour avoir retrouvé le Dr Livingstone porté disparu. Le souverain charge Stanley de réaliser des expéditions en son nom avec pour mission de conclure avec les chefs des tribus autochtones des traités préparatoires à la constitution d’un Etat dans le bassin du fleuve Congo.
Plusieurs stations seront établies par Stanley et ses lieutenants à travers le pays, posant ainsi les jalons de l’Etat Indépendant du Congo (EIC) et de l’occupation belge sur le territoire.
AU CŒUR DES TÉNÈBRES
Du nom de ce roman paru en 1902 (titre original : « Heart of Darkness ») de Joseph Conrad, l’un des écrivains anglais les plus notoires du 20ème siècle. Le roman relate le voyage d’un jeune officier de la marine marchande britannique qui remonte le cours du fleuve Congo pour le compte d’une compagnie belge avec pour mission de rétablir des liens commerciaux avec le directeur d’un comptoir d’ivoire au cœur de la jungle, un certain Kurtz, dont on est sans nouvelles.
Le périple se présente comme un lent éloignement de la civilisation et de l’humanité vers les aspects les plus sauvages et les plus primitifs de l’homme, à travers à la fois l’enfoncement dans une nature impénétrable et potentiellement menaçante, et la découverte progressive de la fascinante et très sombre personnalité de Kurtz.
Conrad se serait inspiré du récit « In darkest Africa » de Stanley relatant l’expédition pour retrouver l’aventurier Oscar Schnitzer, dont Conrad avait eu connaissance au Congo. Joseph Conrad a en effet lui-même travaillé pour l’EIC de Léopold II en 1896, et s’est rendu au Congo en tant qu’officier de la marine marchande. Il a donc également puisé dans sa propre expérience et ses propres réflexions (sur les pratiques coloniales à l’œuvre qu’il dénonce notamment) pour écrire « Au cœur des Ténèbres », qui deviendra un succès phénoménal.
Plusieurs stations seront établies par Stanley et ses lieutenants à travers le pays, posant ainsi les jalons de l’Etat Indépendant du Congo (EIC) et de l’occupation belge sur le territoire.